Informatique décisionnelle : un choix de mots qui fait toute la différence

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Dans un contexte où les données jouent un rôle central dans la performance des organisations, le vocabulaire que nous utilisons pour parler de ces technologies n’est jamais anodin. Chez Syntell, nous croyons qu’il est essentiel de bien nommer les concepts pour mieux les comprendre, les partager et les maîtriser. C’est pourquoi nous privilégions le terme « informatique décisionnelle » plutôt que « intelligence d’affaires », un anglicisme répandu mais souvent imprécis.

D’où vient le terme « intelligence d’affaires » ?

Le terme « intelligence d’affaires » est une traduction directe de l’expression anglaise business intelligence (BI), un terme tout à fait approprié dans cette langue. Si la traduction littérale du terme est largement utilisée dans l’industrie, elle demeure un anglicisme, comme le souligne l’Office québécois de la langue française (OQLF), qui recommande plutôt l’usage de « informatique décisionnelle » dans ses fiches terminologiques officielles (voir Grand dictionnaire terminologique – OQLF).

Par ailleurs, « intelligence d’affaires » peut prêter à confusion : parle-t-on ici d’intelligence humaine, d’intelligence artificielle, ou de stratégie d’entreprise ? L’ambiguïté est réelle, surtout pour un public non spécialiste.

Pourquoi Syntell préfère « informatique décisionnelle »

Le terme « informatique décisionnelle » désigne plus clairement ce dont il est question : l’ensemble des outils et des systèmes qui permettent de transformer les données brutes en informations exploitables pour soutenir la prise de décision.

Il s’agit d’une discipline au croisement de la technologie et de la gestion, qui regroupe :

  • L’entreposage et la modélisation des données (entrepôt de données, magasin de données)
  • L’analyse et la visualisation (rapports, tableaux de bord)
  • L’aide à la décision (indicateurs de performance, modélisation)
  • Et de plus en plus, l’analytique avancée (modèles prédictifs, apprentissage machine)

Parler d’informatique décisionnelle, c’est remettre l’accent sur la finalité de ces outils : soutenir les orientations stratégiques et améliorer la performance organisationnelle en permettant aux décideurs de prendre des décisions éclairées basées sur les faits et non sur l’opinion.

Une question de rigueur… mais aussi de culture

Chez Syntell, nous accompagnons depuis plus de 35 ans des organisations publiques et privées dans la mise en valeur de leurs données. Notre approche repose sur des solutions analytiques robustes, mais aussi sur une communication claire, accessible et rigoureuse.

Le choix de notre vocabulaire reflète cette posture. Utiliser le terme « informatique décisionnelle », c’est faire le choix :

  • D’une culture de la donnée enracinée dans la réalité des organisations québécoises;
  • D’un français professionnel et normé (conformément aux recommandations de l’OQLF);
  • D’une communication précise, qui évite les anglicismes inutiles.

Ce positionnement s’inscrit dans un mouvement plus large visant à mieux encadrer l’usage de la langue dans les secteurs technologiques, notamment à travers des initiatives comme celles du Référentiel des compétences numériques et des travaux du CEFRIO (aujourd’hui poursuivis par le Réseau Action TI).

En conclusion

Les mots façonnent notre compréhension des outils, des concepts et des rôles qu’ils jouent. Choisir informatique décisionnelle, c’est choisir un terme qui nous ramène constamment à la finalité de la discipline : supporter de meilleures décisions.


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